17/09/2008
SANS MENTIR de Xavier DAUGREILH.
Théâtre TRISTAN BERNARD
64 rue du Rocher 75008 PARIS. (M° St-Lazare ou Villiers)
Loc. 01 45 22 08 40
Du mardi au samedi à 21h. + matinée le samedi à 18h.
Mise en scène : José PAUL et Stéphane COTTIN
avec José PAUL (Cyrille) - Stéphane COTTIN (François) - Lysiane MEIS (Gwendoline) - Eric SAVIN (Serge) - Caroline MAILLARD (Elise) - Isabelle COTE (Valérie).
Complicité, confidences, conseils entre amis, tel est le thème décliné au masculin comme au féminin par le biais de ce texte.
Nous pénétrons dans un appartement qui (nous dit-on) ne fait pas loin de 178m2. Valérie et François s'apprêtant à effectuer un voyage, abandonnent la jouissance des lieux à un copain, Serge quelque peu perturbé par un récent divorce et vivant depuis dans un studio minuscule.
Un tantinet autoritaire, Valérie précisera bien : " pas de femme ici ! " Classique allez vous dire ? Ce qui suivra aussi, bien entendu.
Dans cette pièce les personnages - soit par amour soit par amitié - vont par deux (exactement comme dans la vie) et plus ... si affinités avec les conséquences " zizanesques " habituelles ... Mais ne faut-il pas vérifier le bien fondé des dictons et celui qui veut que les conseilleurs ne soient pas les payeurs sera ici examiné de très près. Cyrille va se charger de jouer le deus ex machina avant de se retrouver lui même piégé ...
En attendant, une soirée va faciliter les rencontres, les hommes vont se prodiguer quelques conseils infaillibles et les femmes en faire tout autant. Exactement comme dans la vie, on vous dit !
Les dialogues se succèdent avec la régularité d'un match de ping-pong.
On admire au passage et une fois de plus le talent confirmé de José Paul qui joue de toutes les nuances de façon carrément jouissive tandis que ses camarades lui donnent allégrement la réplique en une distribution irréprochable.
Il y aura un retournement de situation pour le moins inattendu, que je vous laisse découvrir ... Certes, la pièce ne nous apprend rien que nous ne sachions déjà sur les moeurs contemporaines mais était-ce le but ?
Force est par conséquent de reconnaître que ce moderne boulevard nous a fait passer un agréable moment. Que demander de plus ? ...
Simone Alexandre
www.theatrauteurs.com
16:09 Publié dans THEATRE | Lien permanent