27/12/2018
Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand
THEATRE RANELAGH
5, Rue des Vignes
75016 PARIS
(M° La Muette)
LOC. 01 42 88 64 44
Pl. 30 / 35€
- de 26 ans : 10€
https://www.theatre-ranelagh.com/
Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi à 20h45
Dimanche à 17h
Mise en scène : Jean-Philippe DAGUERRE
avec,
Grégoire BOURBIER, Geoffroy CALLENES, Stéphane DAUCH, Alex DISDIER, Emilien FABRIZIO, Antoine GUIRAUD,
Didier LAFAYE, Barbara LAMBALLAIS, Nicolas LE GUYADER, Charlotte MATZNEFF, Christophe MIE, Aramis MONROY, Edouard ROULAND, Yves ROUX, Petr RUZIOKA
Mona THANAEL
Ce Cyrano semble avoir puisé son inspiration chez La Varende et ce " gentilhomme d'amour " est gascon mais son nez de cuir ne saurait être attribué à la comédie italienne ce qui constituerait une confusion des genres ...
N'oublions pas que durant la guerre de 14, Edmond Rostand s'était activement impliqué dans le soutien aux soldats français et qu'il poussa le patriotisme jusqu'à succomber de la grippe espagnole une fois le conflit terminé. Savinien de Cyrano de Bergerac n'eut pas fait mieux !
Il est vrai que les metteurs en scène sont toujours à la recherche d'une idée originale ( fut elle bonne ou mauvaise ) afin de marquer de leur sceau, l'oeuvre sur laquelle ils viennent de se pencher. Jean-Philippe Daguerre n'a pas fait ici exception à la règle et nous savons depuis Le Cid que ce metteur en scène n'hésitera pas à se permettre des libertés destinées à " dépoussiérer le texte " selon la formule consacrée.
Théâtre épique, certes - musical accessoirement -
A ce sujet une question se pose, car le théâtre de Rostand joue indubitablement avec la musicalité des mots et ceux-ci peuvent souffrir parfois d'un ajout musical qui prend le pas sur la parole. C'est particulièrement le cas concernant la dernière scène où l'émotion souffre quelque peu de la présence de ce violon pléonastique.
( photos : Fabienne RAPPENEAU )
Vous l'avez compris, la forme prend parfois le pas sur le fond mais c'est un parti-pris que le metteur en scène assume. Cela dit, le rythme est superbement soutenu de bout en bout, du reste subjugués par ce tourbillon, les enfants ( notre meilleur public ) présents à la représentation sont sages comme des images.
Que dire de plus ? Tout le monde connaît le thème de la pièce si souvent jouée mais dont il est impossible de se lasser tant le panache de son héros nous transporte à coup sûr, chaque fois.
Vous avez encore jusqu'au 13 janvier pour aller les applaudir …
Simone ALEXANDRE
11:07 Publié dans THEATRE | Lien permanent