25/10/2019
La Famille ORTIZ de Jean-Philippe DAGUERRE
THEATRE RIVE GAUCHE
6, Rue de la Gaité
75014 PARIS
(M° Montparnasse, Gaité
ou Edgar Quinet)
LOC. 01 43 35 32 31
Pl. de 27 à 45€
http://www.theatre-rive-gauche.com/
du mardi au samedi à 21h
dimanche à 15h
Texte et mise en scène : Jean-Philippe DAGUERRE
avec,
Miguel, le père : Bernard MALAKA
Marie, la mère : Isabelle de BOTTON
Pierre, le fils aîné : Stéphane DAUCH
Claire épouse de Pierre : Charlotte MATZNEFF
les jumeaux, Uno : Antoine GUIRAUD
et Ali : Kamel ISKER
Chaque famille a ses secrets, plus ou moins bien vécus, plus ou moins bien gardés.
L'action de la pièce démarre côté cour en compagnie de deux personnages dont nous ne tarderons pas à apprendre qu'ils sont exilés au Japon. L'homme est un artiste et pousse sa chansonnette en s'accompagnant à la guitare, sa jeune femme (Charlotte Matzneff) est enceinte. Elle ne va pas tarder à découvrir le passé de son compagnon lequel n'avait jamais parlé de sa famille …
Reproche immédiat : pourquoi lui avoir caché tout cela et même menti ?
Afin de se justifier, Pierre (Stéphane Dauch) va alors lui raconter ce qui s'est produit quelques années au préalable et dans la foulée, revivre avec nous son histoire.
Le passé ressemble souvent à un boomerang qui risque de faire mal en revenant raison pour laquelle il s'en était farouchement gardé.
Pourtant, cette famille était incroyablement unie. Un modèle du genre !
Quand il ne va pas à la pêche avec eux, le père (Bernard Malaka) ancien toréro, organise avec ses trois fils, dont deux jumeaux : Kamel Isker et Antoine Guiraud, sous l'oeil attendri de la mère, infirmière (Isabelle de Botton) des corridas pour rire, Pierre étant le taureau dont les cornes sont des pieds de chaise.
Tout se passait donc joyeusement jusqu'au jour où …
Le malheur ne s'annonce jamais quand il arrive. Brusquement tout bascula à commencer par la statue paternelle qui chuta de son piédestal. Pierre qui s'était pourtant comporté en héros se sentit renié et ulcéré, décida de partir à l'autre bout du monde.
Des années plus tard, la célébrité qu'il a gagnée au pays du Soleil Levant permettra à ses deux frères de le retrouver et il reviendra pour Noël sur les bords de la Garonne, accompagné de son épouse où là, tout finira par s'expliquer.
( photos : Fabienne RAPPENEAU )
Une belle démonstration de tendresse filiale, de pudeur et d'humanité que nous donne ici une fois de plus, Jean-Philippe Daguerre dont nous avions tant apprécié son " Adieu Monsieur Haffmann " qui se joue toujours en ce même lieu. Voilà donc une superbe idée de soirée en perspective sachant que chaque fois, l'homme nous réconcilie avec nos semblables pourtant comme dirait l'autre : " Y'a du boulot ! "
Simone ALEXANDRE
14:27 Publié dans THEATRE | Lien permanent