01/03/2018
Légende d'une vie de Stefan Zweig
THEO THEATRE
20, rue Théodore Deck
75015 PARIS
( M° Convention )
Loc. 01 45 54 00 16
Pl. 22€ - T.R. 17€
Chaque dimanche à 17h
jusqu'au : 25 MARS 2018
REPRISE prévue AU LUCERNAIRE
du 23 MAI au 26 AOUT 2018
Traduction et adaptation : Caroline RAINETTE
avec Lennie COINDEAUX et Caroline RAINETTE
Nous devons cette version resserrée à Caroline Rainette qui a limité l'action au vis-à-vis de deux personnages ce, afin de rendre le message plus perceptible à tous.
Friedrich ( Lennie Coindeaux ) est le fils d'un grand écrivain disparu ; au moment où se situe l'action la veuve qui travaille à magnifier l'image de celui qui fut son époux a organisé une soirée durant laquelle un texte de Friedrich sera lu, ce qui met ce dernier dans une confusion indescriptible.
Clarissa ( Caroline Rainette ) fut la secrétaire de Karl Amadeus Franck et a travaillé à l'élaboration d'une biographie qui ne compte pas moins de 4 tomes.
Il n'est pas aisé d'être " le fils de … " et Friedrich en ressent cruellement les effets.
Clarissa qui a un ascendant flagrant sur le jeune homme va s'efforcer de le raisonner et peu à peu la statue du Commandeur va s'effriter. En découvrant ce que fut réellement la vie de ce père illustre, Friedrich va enfin prendre confiance en lui.
Comme toujours chez Stefan Zweig les analyses psychologiques ont la priorité sur l'action.
Caroline Rainette a non seulement adapté ce texte conçu pour le théâtre ( avec cet auteur nous rencontrons plus souvent des nouvelles réécrites pour la scène ) et en a mis au point la mise en scène.
Lennie Coindeaux interprète avec intensité le personnage de cet aiglon qui ne va pas tarder à déployer ses ailes une fois la vérité révélée.
La rentrée prochaine nous fournira la version in extenso de ce texte grâce à Michael Stampe dans une mise en scène de Christophe Lidon et cette pièce qui décidément restait à découvrir se rode actuellement en tournée.
De même que Clarissa par ses révélations, mit le pied à l'étrier de ce jeune auteur écrasé par la personnalité du père, cette version épurée devrait en satisfaire plus d'un.
Simone Alexandre
15:03 Publié dans THEATRE | Lien permanent