25/05/2016
Un songe d'une nuit d'été Shakespeare / Purcell
THEATRE 14
20, av. Marc Sangnier
75014 PARIS
(M° Porte de Vanves)
loc. 01 45 45 49 77
Pl. 25€ - T.R. 18€
- 26 ans, chômeurs : 11€
A 20h30 : mardi, vendredi, samedi,
A 19h : mercredi & jeudi
Matinée le samedi à 16h
Relâche le dimanche
Représentation supplémentaire lundi 27 juin à 20h30
jusqu'au : 1er Juillet 2016
Adaptation : Wajdi Lahami
Mise en scène : Antoine Herbez
Direction musicale : Didier Benetti
Oriane Moretti (Titania) - Maxime de Toledo (Oberon) - Francisco Gill (Puck) - Ariane Brousse (Helena) - Laétitia Ayrès (Hermia et Fleur de poix) - Jules Dousset (Demetrius) - Ivan Herbez (Lysandre) - Victorien Disse (Papillon - théorbe et guitare baroque) - Alice Picaud (Toile d'araignée - violoncelle) Marie Salvat (Graine de moutarde - violon)
Jadis, les filles réputées " bien nées " ne choisissaient pas leur époux. Des raisons financières ou politiques ( souvent les deux ) amenaient les parents à choisir pour elles.
Hermia ( Laétitia Ayrès ) est réfractaire à ce Demetrius
( Jules Dousset ) qui lui est imposé car elle aime Lysandre.
( Ivan Herbez )
Les deux tourtereaux vont alors décider de s'enfuir pour se réfugier dans la forêt. Demetrius va les poursuivre, lui même poursuivi par les assiduités d'Hélena. ( Ariane Brousse )
Nos " jeunes damoiseaux " ignorent encore ce qui les attend.
Car la forêt constitue le royaume des elfes et des fées dont Titania ( Orianne Moretti ) et Obéron ( Maxime de Toledo ) sont les souverains. Or les querelles d'amoureux n'épargnent personne et Obéron va charger " le fou du roi " en la personne de Puck, ( Francisco Gil ) d'une bien étrange mission mais l'homme est maladroit ! ...
Wajdi Lahami a simplifié à l'extrême cette oeuvre de jeunesse du grand Will en passant bon nombre de personnages à la trappe, faut-il s'en plaindre ?
Cela permet aux petits comme aux grands d'accéder directement à la quintessence de la pièce qui à l'origine était assez compliquée.
Le décor aux ingénieuses découpes est sobre et bien qu'un peu austère finira par nous charmer ; les costumes jouent des contrastes, d'abord sombres pour devenir ensoleillés comme une belle journée d'automne.
( photos : LOT )
La mise en scène d'Antoine Herbez est active au possible et enfin, nous bénéficions de la somptueuse musique et des chants issus de " The Fairy Queen " de ce grand maître du baroque
( Henry Purcell ) ce qui pour les oreilles, constitue un réel enchantement.
Les voix sont belles - tout particulièrement celle de Maxime de Toledo dont on ne tarde pas à attendre avec impatience les répliques chantées ou simplement dites tant l'ampleur et la profondeur de sa voix nous subjuguent.
Cette pièce devrait ravir petits et grands aussi n'hésitez pas à prendre le chemin qui mène au Théâtre 14 car toute fin de saison ressemble souvent au Royaume des Cieux - " beaucoup d'appelés et peu d'élus " - Ici, aucun risque puisque la curiosité du départ se transforme en satisfaction à la sortie.
Simone Alexandre
10:48 Publié dans Musique, THEATRE | Lien permanent