01/11/2014
Vincent Dedienne seul en scène dans S'il se passe quelque chose
78bis, boulevard des Batignolles
75017 PARIS
(M° Villiers ou Rome)
Loc. 01 42 93 13 04
Pl. 26€
À 21h du mardi au samedi
À 15h le dimanche
Relâche les 13, 14 novembre,
24, 25 décembre et 1er janvier
jusqu'au : 3 JANVIER 2015
Textes de Vincent Dedienne, Juliette Chaigneau, Mélanine Le Moine, François Rollin
Mise en scène : Juliette Chaigneau et François Rollin
Durée : 1h.30
Ce jeune homme (- de 30 ans ) se lance déjà dans l'autobiographie scénique, émaillant son spectacle de sketchs desquels l'auto-dérision n'est pas absente.
Il entre en scène comme on démarre dans la vie, en clair - bien que la pénombre règne sur le plateau - dans le plus simple appareil et repartira de même rejoindre la poussière des coulisses ...
- côté jardin, un portant chargé de vêtements, au pied duquel traînent quelques paires de chaussures avec ou sans talons.
- côté cour, un écran qui révèlera plus tard son utilité.
Pour l'heure l'interprète principal puisqu'unique, se pare d'une perruque poudrée à frimât afin de destiner un clin d'oeil à la plus infortunée des Reines que la France ait connue. (Disons, bref hommage posthume, car on ne fait pas de l'oeil à une reine, encore moins en direction de l'au-delà.)
Or ce n'est pas le moment de perdre la tête puisque commence le récit de la " schizolitude " de Vincent : néologisme qui fera carrière ! ...
En attendant, il évoque celles et ceux qui l'ont inspiré : Muriel Robin en priorité. C'est même là que l'écran remplira pleinement son office mais pas seulement.
Je ne vais certes pas tout vous raconter sachez toutefois que cet artiste réussit le tour de force d'échapper aux définitions et n'a pas construit son spectacle à base de vannes lancées tous azimuts comme c'est trop souvent le cas.
La sympathie qu'il déclenche plus sûrement sur scène que par le biais du petit écran est en parfaite symbiose avec le regard qu'il porte sur la vie, pas toujours facile certes mais si La Chance, alliée indispensable à tous les gens de spectacle continue à lui faire les yeux doux (ce que nous souhaitons vivement) nous ne faisons alors qu'assister à l'envol d'un météorite. Il est vrai qu'avec des parrains comme François Rollin et Laurent Ruquier tous les espoirs sont permis. Et pour le jour où Vincent Dedienne aura la nostalgie des classiques, je me permets de faire remarquer qu'il ferait un Sosie formidable. Alors, et puisqu'il évoque Alice Sapritch de façon inattendue : Bonne route, " Chéri-Chéri " !
Simone Alexandre
( Photo : Fabienne Rappeneau )
08:11 Publié dans THEATRE | Lien permanent
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